Le CATJA (Centre d’Accueil et de Transit des Jumeaux Abandonnés) a été créé à la fin des années 1980 pour sauver les enfants nés jumeaux, rejetés par certaines ethnies malgaches. Bien que cette coutume ne soit plus pratiquée aujourd’hui, de nombreux enfants continuent d’être abandonnés, en raison des difficultés économiques et sociales que rencontrent les familles.
Le centre Akany Fanantenana (« Centre Espérance ») accueille des enfants orphelins ou abandonnés, le plus souvent sous couvert d’ordonnances de placement judiciaire.
Ces deux centres d’accueil pour enfants vulnérables ont été fortement endommagés suite au passage du cyclone tropical. Plusieurs bâtiments (réfectoire, dortoirs…) ont été partiellement ou entièrement détruits, ainsi que les moyens de subsistance (poulaillers, vergers, cultures vivrières…). En conséquence, les enfants et les membres du personnel font face à de graves difficultés en termes d’accès à l’alimentation.
Les deux centres sont soutenus depuis de nombreuses années par la Fondation La Cause, qui au regard des dégâts causés par le cyclone, a sollicité ADRA pour mener des actions visant à assurer la sécurité alimentaire des résidents des deux orphelinats et superviser les travaux de reconstruction afin que les nouvelles structures puissent être plus résistantes face aux potentielles prochaines catastrophes climatiques.
En partenariat avec la Fondation La Cause, ADRA mène un projet réparti en plusieurs phases afin d’assurer la réhabilitation durable des deux orphelinats.
Dans un premier temps, des distributions de denrées alimentaires ont été organisées dans les deux centres afin de répondre aux besoins immédiats en nourriture des enfants et des membres du personnel. De plus, un expert a été envoyé sur le terrain afin d’évaluer les dommages et le coût de la réparation.
Dans un second temps, suite au rapport de l’expert, des travaux seront menés dans chacun des deux centres pour réparer ou reconstruire les bâtiments, ainsi que réhabiliter les moyens de subsistance pour assurer une certaine autonomie alimentaire des résidents.