Écoute-moi. Regarde-moi. Marche avec moi !
Un appel à être créatif et à soutenir les étrangers parmi nous !
Une image vaut mille mots. Le concours d’art “Entendez-moi. Voyez-moi. Marchez avec moi !” encourage les jeunes de toute l’Europe à utiliser leur créativité pour apprendre, comprendre et soutenir les personnes contraintes de fuir leur pays.
Ce concours d’art est votre chance d’utiliser votre créativité pour une bonne cause. Dans le monde, plus de 80 millions de personnes ont fui leur foyer pour échapper aux conflits et aux persécutions. Les enfants, les jeunes et les familles peuvent utiliser leurs talents pour faire passer le message que tout le monde mérite d’être traité avec bonté pratique, justice, compassion et amour.
Qui peut participer ?
Le concours est ouvert à tous les enfants, jeunes et familles âgés de 5 à 25 ans.
Toutes les œuvres d’art doivent être l’œuvre unique et originale des participants. Les parents/tuteurs peuvent apporter une aide minimale aux jeunes enfants.
Les participations au concours seront divisées par âge, et les œuvres les plus remarquables seront choisies dans chaque catégorie d’âge. Les œuvres seront évaluées par le comité artistique. Les membres évalueront les œuvres en fonction de leur créativité et de l’efficacité avec laquelle elles transmettent le message de bonté, d’espoir et de solidarité. Chaque participant est invité à partager l’œuvre d’art sur ses médias sociaux).
Catégories :
- 5 – 9 ans
- 10 – 14 ans
- 15 – 18 ans
- 19 – 25 ans
- Familles
Thèmes :
- LES MAINS DE L’ESPOIR : Tout le monde est digne d’amour, d’attention et de gentillesse. Accueillir les personnes déplacées parmi nous, c’est leur redonner espoir et dignité.
- RAMENER LES ENFANTS OUBLIÉS À L’ÉCOLE : Chaque enfant réfugié devrait avoir la chance de recevoir une éducation de qualité.
Types d’expression artistique qui peuvent être soumis :
- Des œuvres d’art bidimensionnelles comme la peinture, le dessin, le collage et la bande dessinée.
- Veuillez prendre une photo de bonne qualité de votre œuvre et la soumettre sur notre page web.
Comment postuler ?
- Les candidats intéressés peuvent soumettre leur travail en ligne en jpeg, pdf, png, ou tout autre format en cliquant ici. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 mai 2022.
Qui gagnera ?
Les participations au concours seront divisées par âge et l’œuvre la plus remarquable sera choisie dans chaque groupe d’âge. Certaines œuvres d’art pourront être utilisées pour promouvoir davantage l’éducation de tous les enfants, partagées sur les médias sociaux et utilisées comme matériel éducatif pour sensibiliser le plus largement possible à la question de la migration.
Les gagnants recevront des récompenses et des expériences adaptées aux différents groupes d’âge, par exemple des fournitures scolaires, des bons d’achat pour assister à un Camporee, un camp ou un congrès de jeunes, ou une expérience de bénévolat dans le cadre des projets ADRA en Europe. Les gagnants peuvent également faire don de la valeur de leur prix, et ADRA fournira des fournitures scolaires aux enfants réfugiés.
Le comité artistique évaluera les œuvres d’art et choisira les trois meilleures entrées de chaque catégorie. Les jurés choisiront en fonction de la créativité et de l’efficacité avec laquelle l’œuvre transmet le message de bonté, d’espoir et de solidarité. Peu après la sélection des membres du comité, ADRA lancera une invitation sur les médias sociaux pour que les gens votent, du 18 au 28 mai, sur notre page web pour leur œuvre d’art préférée dans chaque catégorie. Chaque participant est invité à partager l’œuvre d’art sur ses médias sociaux.
Les gagnants seront informés par courriel une fois le vote terminé. La cérémonie de remise des prix en ligne sera disponible le 18 juin 2022.
Plus d’informations :
- EUD (Paulo) :
- TED (David ou Vanesa) : ;
- ADRA (Maja ou Ausenda) : ;
Participer avant le 15 mai 2022 !
Remise des prix précédente
En savoir plus sur les thèmes
Les jeunes artistes sont aimablement invités à préparer des œuvres d’art qui “toucheront” l’un des deux thèmes expliqués ci-dessous. Chaque participant est invité à approfondir les thèmes avec ses parents, ses enseignants, ses amis et la communauté de foi. Tout autour de nous vivent des personnes qui ont été contraintes de fuir la persécution, la violence, les difficultés, la guerre… Écoutez et réfléchissez à leurs histoires.
En plus de l’engagement personnel et de l’interaction avec les réfugiés, nous recommandons vivement les ressources pédagogiques en ligne sur les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays préparées par ADRA International (le matériel est ici). L’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a développé ce matériel pour des groupes d’âge (6 – 9, 9 – 12, 12 – 15, 15 – 18 ans). Lien vers la page de ressources ici.
Les rapports vidéo et le matériel des années précédentes sont disponibles ici.
QUI sont les réfugiés ?
Les réfugiés sont des personnes qui ont fui la guerre, la violence, les conflits ou les persécutions et qui ont franchi une frontière internationale pour trouver la sécurité dans un autre pays. Ils ont souvent dû fuir avec à peine plus que les vêtements qu’ils portaient sur eux, laissant derrière eux leur maison, leurs biens, leur travail et leurs proches.
Ces voyages, qui commencent tous avec l’espoir d’un avenir meilleur, peuvent aussi être empreints de danger et de peur. Certaines personnes risquent d’être la proie de la traite des êtres humains et d’autres formes d’exploitation. D’autres sont détenues par les autorités dès leur arrivée dans un nouveau pays. Une fois qu’elles se sont installées et ont commencé à construire une nouvelle vie, beaucoup sont confrontées au racisme, à la xénophobie et à la discrimination au quotidien. Certaines personnes finissent par se sentir seules et isolées parce qu’elles ont perdu les réseaux de soutien que la plupart d’entre nous tiennent pour acquis – nos communautés, nos collègues, nos parents et nos amis.
Thèmes
LES MAINS DE L’ESPOIR
Lorsque la guerre a éclaté en Ukraine, une nouvelle crise de personnes déplacées a éclaté. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, il n’y a pas eu d’exode aussi rapide que celui-ci depuis la Seconde Guerre mondiale.
Une marée humaine de personnes déplacées cherche refuge dans diverses régions de l’ouest de l’Ukraine et à l’étranger. Ils fuient la guerre et la famine, souvent sans savoir où ils vont. Ce sont principalement des femmes et des enfants qui sont contraints de quitter leur foyer et leur famille, dépendant de la pitié et de la bonne volonté des autres. Néanmoins, la générosité des milliers de personnes, qui se mobilisent pour aider, répand autant ou plus que le mal. Les mains aimantes d’espoir de ces volontaires s’efforcent d’essuyer les larmes qui tombent des cœurs brisés.
Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires estime que 18 millions de personnes sont susceptibles d’être affectées par cette urgence. Chaque jour, nous assistons à une migration massive vers les pays voisins, à savoir la Pologne, la Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie et la Moldavie. Nombre de ces pays sont des pays de transit où des milliers de personnes poursuivent leur voyage vers d’autres destinations.
L’Europe a rapidement mis en place un mécanisme de protection temporaire pour les millions de personnes déplacées qui cherchent un abri. Cependant, il s’est avéré difficile d’assurer la protection des civils en vertu des principes humanitaires en raison d’un accès et d’une distribution limités. L’ouverture de couloirs humanitaires permet l’évacuation de milliers de personnes, mais souvent les couloirs n’en ont que le nom car les civils ne peuvent pas en sortir ni l’aide humanitaire y entrer. Les difficultés d’ouverture des couloirs sur le terrain demeurent.
La population civile subit les conséquences de cette guerre, car les infrastructures et les services publics s’effondrent. Il est vital d’avoir un accès sans restriction aux personnes dans le besoin afin de les protéger de la violence et de leur fournir une assistance, leur permettant de vivre dans la dignité.
[…]
2. AMENER LES ENFANTS OUBLIÉS À L’ÉCOLE
En raison du changement climatique, le nombre de catastrophes naturelles dans le monde augmente chaque année, ce qui oblige des millions de personnes à fuir leur foyer. Les enfants sont particulièrement touchés par ces catastrophes.
Les tremblements de terre, les inondations ou les typhons détruisent les écoles et laissent des millions d’enfants sans accès à l’éducation. Beaucoup d’entre eux doivent quitter leur lieu d’origine et se rendre dans des régions où ils peuvent trouver la sécurité.
Au Nicaragua, par exemple, l’ouragan Mitch a entraîné une augmentation de 45 % du travail des enfants dans les ménages les plus touchés. De même, aux Philippines, le typhon Mike a entraîné une augmentation des redoublements et des mauvais résultats scolaires.
Les passages fréquents de la sécheresse aux inondations sont récurrents en Afrique sub-saharienne, ces deux phénomènes entraînant souvent le déplacement des populations et, par conséquent, la perturbation de l’éducation.
En outre, le changement climatique a contribué à l’augmentation significative du nombre d’enfants vivant dans des ménages souffrant d’insécurité alimentaire, ce qui se traduit par des niveaux plus élevés de malnutrition. À son tour, la malnutrition nuit au développement cognitif et à la concentration des élèves qui continuent d’aller en classe à la suite d’une catastrophe.
Environ la moitié de la population réfugiée dans le monde a moins de 18 ans. Et les enfants réfugiés ont cinq fois moins de chances d’aller à l’école que les enfants qui vivent dans les pays où ils ont fui. En 2017, quatre millions d’enfants réfugiés n’étaient pas scolarisés, soit une augmentation d’un demi-million par rapport à l’année précédente[i].
Bonne création !
[i] https://inschool.adra.org/wp-content/uploads/2020/10/adra-global-education-report.pdf
Source traduite en français : https://adra.eu/get-involved/world-refugees-sabbath/